Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, annonce le lancement des premiers dispositifs agricoles et alimentaires du plan « France Relance ».
Le conseil d’administration de FranceAgriMer a examiné ce jour les décisions définissant le cadrage et permettant de mettre en oeuvre plusieurs mesures représentant au total une enveloppe de 455 millions d’euros sur les 1.2 milliards d’euros du plan de relance agricole et alimentaire.
Ces actions ont pour objectifs de développer la souveraineté alimentaire de la France, en améliorant la résilience des exploitations agricoles et en accompagnant leur transition écologique. Ces guichets seront lancés entre fin novembre 2020 et début janvier 2021, et resteront ouverts en continu en 2021 et 2022. Il s’agit du lancement des premières mesures du volet « agriculture, alimentation et forêt » du plan France Relance.
- une aide à la conversion des équipements pour doter les agriculteurs de matériels plus performants en matière environnementale, permettant une agriculture plus sobre en intrants (pour réduire l’usage des produits phytosanitaires ou encore améliorer l’épandage des effluents d’élevage), dotée de 135 M€, permettra de favoriser l’investissement dans des équipements plus performants d’un point de vue environnemental ;
- une aide à l’investissement dans des matériel de prévention des aléas climatiques, dotée de 70 M€, vise à améliorer la résilience individuelle des agriculteurs face aux épisodes de plus en plus fréquents de gel, de grêle ou de sécheresse ;
Le plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires », doté de 50 M€, permettra de soutenir des projets de développement de filières de produits agricoles et agroalimentaires et accélérer la transformation de ces secteurs et la recherche de valeur ajoutée.
Un dispositif doté de 130M€ soutiendra spécifiquement la modernisation des abattoirs, et poursuivra trois objectifs principaux : améliorer la protection des animaux et le respect des réglementations sanitaire et environnementale, renforcer la compétitivité des filières et participer au maintien de l’emploi à moyen terme au travers de la modernisation des outils d’abattage et enfin, former à la protection animale.
Enfin, deux dispositifs faisant partie du plan protéines végétales feront l’objet de précisions ultérieures: le dispositif de « structuration des filières protéines végétales » et une aide à l’investissement dans des équipements spécifiques permettant la culture, la récolte et le séchage d’espèces riches en protéines végétales et dans des semences de légumineuses fourragères.
Pour Julien Denormandie, « il n’y a pas de pays fort sans une agriculture forte.