Ovinpiades: Finale Régionale Auvergne Rhône-Alpes

Territoire Rhône-Alpes

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Mardi 21 Janvier 2025 de 9h à 16h30

Chez Ludovic Rambaud à Vendranges et à l’EPLEFPA de Roanne-Chervé-Noirétable (42)

Déjà 20 ans que dans le cadre du programme Inn’Ovin, INTERBEV Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les Ovinpiades des Jeunes Bergers. Pour assurer le renouvellement des générations et le maintien de sa production, la filière ovine lait et viande cherche à recruter différents métiers : chefs d’exploitation, éleveurs, bergers, salariés…

Depuis ces décennies passées, la filière ovine travaille à rendre le métier d’éleveur de brebis attractif (technique, rémunération…) pour assurer sa transmission et sa durabilité. C’est d’ailleurs pour relever ces défis que le programme de relance « Inn’ovin » a été mis en place. Les Ovinpiades sont l’une des actions phares. Ce concours montre la volonté de la filière d’installer une nouvelle génération. Ce travail sur le long terme commence à porter ses fruits. Selon le recensement général agricole 2020 réalisé par l’Institut de l’élevage (IDELE), le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 installations, chaque année, soit 1 départ pour 1 arrivée.

« Depuis 4 ans, nous avons atteint l’équilibre entre cédants et candidats à l’installation en ovins viande. Mais, les installations sont encore insuffisantes pour assurer la durabilité de la production de viande et de lait française. Les élevages sont en mutation. Les entrants s’installent avec des troupeaux de brebis plus petits. Cependant et malgré le contexte actuel de la FCO, celle-ci parvient à rester dynamique grâce à des élevages plus compétitifs et qui produisent davantage sous signe de qualité. Ils représentent 18% des élevages ovins/caprins, soit +6% en 10 ans. A noter aussi que ce métier est l’un des plus féminisé. 1 ferme ovine sur 3 est dirigée par une femme.  » analyse Patrick Soury, président de la section ovine d’Interbev et d’Inn’ovin.

Lors des Ovinpiades qui s’adressent aux jeunes de 16 à 24 ans, élèves des établissements agricoles, le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.

A la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis

La finale Rhône-Alpes réunira 38 jeunes issus de 5 établissements agricoles : lycée agricole de Cibeins (01), lycée agrotechnologique d’Annonay (07), lycée agricole de La Côte Saint-André (38), lycée agricole Etienne Gautier (42) et lycée agricole Roanne-Chervé (42).

Pour être les meilleurs jeunes bergers de Rhône-Alpes, les candidats devront réussir avec brio les épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer les onglons et faire le choix d’un bélier…

► Les 2 candidats arrivés en tête du classement de la finale territoriale auront la chance de conquérir le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2025, lors de la finale nationale, le samedi 22 février 2025, au Salon International de l’Agriculture à Paris. Ils seront rejoints par les champions d’Auvergne. La région Auvergne Rhône-Alpes sera représentée avec fierté par 4 finalistes face aux 38 autres candidats (42 finalistes au total).

Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets et des échanges avec des professionnels.

Un métier polyvalent et technique…

Que l’on soit éleveur de brebis dans les Alpes ou en baie de Somme, en atelier spécialisé ou en polyculture élevage, le métier d’éleveur de brebis offre de multiples possibilités qui permettent de s’adapter aux inspirations de chacun.

C’est pour cela qu’un projet d’installation doit bien être réfléchi. De plus, être éleveur de brebis peut aussi se réaliser de différentes façons. Si chef d’exploitation est la manière la plus courante, le salariat dans une ferme ou dans un service de remplacement se développe. De nombreux éleveurs sont à la recherche de main d’œuvre qualifiée.

S’installer exige des investissements. En élevage ovin, ils sont modérés et le retour sur investissement est rapide. De plus, la filière ovine a un sérieux atout, elle permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable).

Dossier complet: LIEN

Gilbert Precz

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