Si la météo est avec nous, le retour des volailles sur le fameux coteau du même nom pourrait être le signe d’une très belle Beaucroissant de printemps ! Voici une bonne nouvelle pour la foire de Beaucroissant qui renoue avec son passé dans tous les domaines, mais qui poursuit résolument ses investissements pour la sécurité des personnes et le tri des déchets.
Les services de l’Etat l’ont fait savoir le mois
dernier : pour la grippe aviaire, le niveau de risque a
été abaissé à « modéré ». Gallinacées et palmipèdes
vont pouvoir rejoindre lagomorphes et oiseaux de
volière, déjà autorisés sur le côteau des volailles. Pour
monsieur et madame tout-le-monde, les poules, les
canards et les lapins !
Ce sont également les éleveurs de
chiens et animaux de compagnie qui
font leur grand retour. Refroidis
l’année dernière par une loi qui – et
c’était une bonne chose – voulait à
tout prix éviter les achats
d’impulsion, la maltraitance ou les abandons qui
pouvaient en découler, les exposants reviennent
maintenant vers des clients mieux informés.
Dans le matériel agricole, l’habitat, les nouvelles
technologies, les exposants reviennent aussi. Dans le
domaine des économies d’énergie, la transition
énergétique et l’augmentation faramineuse du coût de
l’électricité ne sont pas étrangères au regain d’intérêt
de cette catégorie d’exposants.
Pour d’autres, les commerces divers, les camelots, la
conjoncture reste difficile.
Le climat actuel d’insécurité et la situation économique ne facilitent pas les choses.
« Nous en avons tenu compte, en tant qu’organisateurs,
et fait de gros efforts sur le tarif des emplacements
(1,5% d’augmentation seulement, alors que l’inflation
est de 4,9% en 2023).
Apparemment cette politique porte ses fruits et nous
espérons bientôt renouer avec les
chiffres d’avant covid. » a précisé Antoine Reboul maire de Beaucroissant
Enfin, s’il y a un domaine où la
demande ne faiblit pas, c’est celui
de la restauration et des buvettes.
La belle foire de septembre 2023,
et l’afflux des visiteurs ont
consolidé ce secteur. S’il fait beau, la foire est pour les
badauds l’occasion d’une sortie pour se promener, voir
des animaux et déjeuner en famille. Et c’est tout le
secteur alimentaire qui en profite !
Pour autant rien n’est simple. Les entreprises et les
commerçants sont de plus en plus regardants. Les
moyens modernes permettent de décider à la dernière
minute en fonction de la météo ou des opportunités.
D’autant qu’au printemps la météo est un élément
beaucoup plus instable, qu’en septembre.Dans le domaine de l’environnement, c’est le tri des déchets que nous voulons initier.
Compte tenu de la masse de visiteurs et de la densité de certains secteurs, cela rend l’implantation de zones de tri compliquée. C’est pourtant ce que nous allons mettre à l’essai pour la 2e fois, cette année dans le secteur des attractions.
« Après les restaurateurs de l’allée 2,nous nous intéressons cette année au secteur des attractions où, là plus qu’ailleurs, le grand public jette allègrement papiers et canettes sur le sol.Nous disposerons dans ce secteur poubelles de tri et mini-centres de stockage pour collecter séparément emballages et déchets alimentaires.
Des bénévoles assureront le remplacement des sacs. Ce ne sera pas une mince affaire : un sac de 100 L peut se remplir en 10 minutes !
Sur la foire, le tri est un véritable casse-tête, bien plus difficile à mettre en œuvre que de simples points d’apport volontaire, utilisés par les habitants dans toutes les communes de France.
D’ailleurs, nous démarrons au printemps, avec un cabinet spécialisé, une étude sur la collecte des déchets sur le champ de foire, qui devrait déboucher,après la foire d’automne, sur une série de préconisations et un plan d’amélioration du tri. » a rajouté Antoine Reboul
C’est un bon début pour préparer l’évolution de la foire.Affaire à suivre…