Montagne: Laurent WAUQUIEZ en Isère pour écouter les acteurs de terrain

Laurent WAUQUIEZ, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes,s’est rendu ce vendredi 29 janvier à L’Alpe d’Huez et aux Deux-Alpes pour écouter les acteurs de la montagne confrontés à la fermeture des remontées mécaniques.

Il a identifié avec eux l’ensemble des difficultés rencontrées.

Dans le prolongement d’une conférence de crise pour la montagne organisée à l’Hôtel de Région de Lyon jeudi 28 janvier et réunissant l’ensemble des représentants des acteurs de la montagne, Laurent WAUQUIEZ a entamé un déplacement dans les territoires de montagne d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Celui-ci a débuté en Isère, à L’Alpe d’Huez,avec une rencontre des acteurs de la station puis à une réunion de criseaux Deux-Alpes.

L’objectif d’un tel déplacement est de prendre le pouls des attentes ressenties par l’ensemble des acteurs travaillant en zone de montagne, du fond de la vallée à la station de haute montagne, en prenant en compte l’ensemble des situations présentes dans ces zones menacées par une véritable catastrophe économique.

Laurent Wauquiez précise son plan d’actions:

«L’objectif, durant ces quatre jours,est de pouvoir obtenir l’éventail le plus précis des difficultés rencontrées sur place. Un tel déplacement va permettre d’échanger en effet avec un maximum d’acteurs.

Nous rencontrons ainsi des restaurateurs, des hôteliers, des commerçants, des guides, des moniteurs, des élus locaux, des médecins, des entreprises, des transporteurs….

Grâce à ce travail que nous menons tous en commun avec notamment les présidents de Départements et les maires, nous allons pouvoir parler d’une même voix et représenter au mieux la montagne au moment de rencontrer le Premier ministre lundi prochain.

C’est de cette manière que nous pourrons obtenir de l’Etat un plan d’urgence dont l’objectif est de ne laisser personne de côté.Potentiellement, la décision prise à Paris peut être en effet un cataclysme en provoquant un plan social jamais vu pour la montagne,menaçant 150000 emplois.

La montagne a été trop considérée comme un endroit de privilégiés. Elle est en réalité une locomotive économique et touristique pour tout notre pays. Aujourd’hui, le risque est que des fonds spéculatifs profitent de cette crise pour s’approprier notre montagne et qu’elle passe définitivement sous pavillon étranger.

Ce que nous souhaitons, ce ne sont pas des aides.

Tous les acteurs sur le terrain ne demandaient qu’à travailler et s’étaient d’ailleurs préparés en conséquence au regard de la crise sanitaire.

Non, ce qui est demandé, ce sont des compensations à ce qui a été décidé dans les ministères afin d’affronter le choc attendu.

Il y a donc urgence à être le mieux armé possible pour défendre tout cet écosystème. C’est l’objectif de notre travail pendant quatre jours.Tous nos efforts actuels doivent être tournés vers cette seule mission.

« Nous sommes l’incarnation de la montagne, à nous de la défendre et d’imaginer les solutions pour son avenir.»

Gilbert Precz

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