Ce 24 juin 2018 lors de la transhumance de 2506 brebis au Mont Lozère, des représentants* des différents massifs français se sont rassemblés pour annoncer la création de la Fédération Nationale de Défense du Pastoralisme.
C’est sur ce lieu symbolique, cœur de la résistance, dans une région classée au patrimoine mondial de l’Unesco et devant 4 000 personnes, que des éleveurs, des bergers, des scientifiques, des élus et des personnes issues de l’ensemble de la société civile venant des Vosges, des Alpes, des Pyrénées et du Massif Central, ont à l’unisson, et sous les applaudissements, exprimé le besoin de se regrouper pour créer une force indispensable à la sauvegarde du pastoralisme.
Les fondateurs de la Fédération ont affirmé la détermination des territoires à stopper le massacre des troupeaux domestiques par les grands prédateurs (loups, ours) réimplantés de force, qui menacent l’avenir des élevages. Il en va du maintien du tissu rural, social et économique, et de la sauvegarde d’une culture pastorale, pour laquelle un nombreux public se déplace chaque année.
C’est grâce à des pratiques d’élevage de plein air, respectueuses de l’environnement que nous pouvons répondre à l’attente des consommateurs, qui souhaitent de plus en plus une alimentation de qualité.
Les diverses interventions ont aussi démontré à plusieurs reprises le rôle négatif indirect des grands prédateurs sur la biodiversité.
Les membres de la Fédération Nationale de Défense du Pastoralisme ont à cœur d’expliquer le métier d’éleveur afin de recréer du lien entre les populations rurale et urbaine, permettant ainsi une meilleure compréhension de la réalité vécue par le monde rural et par les éleveurs en particulier.
Pour avancer dans ce combat, la Fédération poursuivra sa mission, déjà entamée, de défense du pastoralisme et de l’élevage de plein air à travers des actions juridiques, scientifiques, médiatiques et politiques.